La Voie du Sabre.

Titre : La Voie du Sabre.
Auteur : Thomas Day.
Paru le : 29/10/2002
Editeur : Gallimard : Folio SF.
ISBN : 2-07-042048-5
Poche : 295 pages
Dimensions : 10,7cm x 17,7cm x 1,1cm
Prix : 5,70 €

Résumé : Pour parfaire l’éducation de son fils Mikédi, le chef de guerre Nakamura Ito le confie à un rônin du nom de Miyamoto Musashi. Un samouraï de légende, le plus grand maître de sabre qu’ait connu l’Empire des quatre Poissons-Chats. Ensemble, pendant six longues années, le maître et l’apprenti vont arpenter la route qui mène jusqu’à la capitale Edo, où l’Impératrice-Dragon attend Mikédi pour en faire son époux.

Mais la Voie du Sabre est loin de trancher l’archipel en ligne droite : de la forteresse Nakamura aux cités flottantes de Kido, du Palais des Saveurs à la Pagode des Plaisirs, Mikédi apprendra les délices de la jouissance, les souffrances du combat, et la douceur perverse de la trahison.

Avec La Voie du Sabre, Thomas Day plonge ses lecteurs dans un Japon de fantasy, un Japon du XVIIe siècle qui ne fut jamais, où la magie et les dragons existent, où le métal météoritique des sabres est trempé dans le sang.

Thomas Day nous décrit un personnage plus proche de la réalité historique que ne le fit Eiji Yoshikawa dans son célèbre " Musashi ". Mais là s’arrête la comparaison qui bifurque avec thomas Day sur les sentiers du fantastique. Côtoyant pêle-mêle une impératrice ayant forme d’un dragon véritable ; Des îles qui s’ancrent sur les dos de baleines vraiment géantes pour récolter les conques afin d’en extraire la célèbre encre de Shô ; Un restaurant et un bordel atypique.

Plus que des leçons d’escrime, des batailles. La voie du sabre est un chemin tracé pour en acquérir la maîtrise sans jamais utiliser de katana et ce n’est pas le moindre des paradoxes. Mikédi en apprendra plus sur le sabre en tant que commis dans un restaurant où apprenti gigolo dans une maison close, qu’en dix ans d’intenses leçons d’escrime dans un dojo de très grande réputation. Mais plus que tout, Mikédi apprendra en observant son maître les facettes du code Bushido. Musashi ne fera jamais rien au hasard, chaque jour sera une nouvelle leçon pour l’apprenti. Celui-ci aura du respect, de l’admiration, et de l’adulation pour son maître,… mais aussi une haine grandissante. Chacun d’eux sachant que l’épilogue de l’histoire devra s’écrire à l’encre de Shô, rouge comme le sang de la trahison, avant de pouvoir se présenter devant l’Impératrice-Dragon.

Livre recommandé pour les adeptes de littérature nipponne, voir dans un optique découverte de première lecture asiatique, même si il a été écrit par un auteur français. À moins de 300 pages, ce livre se lit plus vite qu’un roman de gare tant il est passionnant.